Les Affameurs - Bend of the river - 1951 - Anthony Mann
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- Cole Armin
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Les Affameurs - Bend of the river - 1951 - Anthony Mann
Je n'ai pas trop aimé ce western de Anthony Mann considéré par beaucoup comme l'un de ses meilleurs. Mais qu'en pensez-vous?
Modifié en dernier par Cole Armin le 09 avr. 2006 8:10, modifié 1 fois.
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Re: Les Affameurs (Bend of the River) 1951
Un bon western dans son ensemble mais qui s'avère ressemblez a beaucoup d'autre produit par la firme "universal" 7/10
je propose et recherche tous westerns américains.
ymdb.com/user_top20_view.asp?usersid=20346
(copyrigth by james)
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Personnellement, j'aime beaucoup Mann, il prend de solides scénarios de série B et il en fait des série A, grace à son casting soigné, sa réalisation aux petits oignons...et bien sur des moyens financiers conséquent! En fait, c'est pour ça que je préfère Mann à Ford par exemple car il réalise des séries B avec de gros budget!
Pour Les affameurs, je dois avouer que je ne m'y suis pas ennuyé une minute, ce film m'a vraiment emballé, avec un James Stwart toujours fabuleux!
8.5/10
Pour Les affameurs, je dois avouer que je ne m'y suis pas ennuyé une minute, ce film m'a vraiment emballé, avec un James Stwart toujours fabuleux!
8.5/10
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Rien que le générique est un morceau de choix, avec le convoi qui traverse l'écran accompagné d'une musique géniale,... les dernières images également géniales, un chariot traverse l'écran (dans l'autre sens) ... entre les deux que du bonheur ...allez je me tais...
Excellent western, à emporter sur une île déserte avec une dizaine d'autres.
Excellent western, à emporter sur une île déserte avec une dizaine d'autres.
Voici ce que j'avais écrit sur ce film à l'occasion de la critique du dvd en zone 1:
Le scénario de Borden Chase est remarquable de subtilité et de clacissisme assumé. McLyntock et Cole sont les deux faces d'un même personnage et pour une fois l'ambiguité est vraiment de mise quant à la moralité des héros. McLyntock est à l'évidence un homme redoutable (il repousse les Indiens et mate sauvagement la rebellion de ses employés) qui a décidé de faire table rase de son passé pour devenir fermier, alors que Cole vit toujours de ses talents de tireur tout en donnant l'impression d'être honnête.
Tout le film tourne autour de ce ballet que les deux hommes vont effectuer ensemble entre haine et camaraderie, confiance et méfiance. La question posée par le film est la suivante : un homme au passé trouble et violent peut-il profondément changer et se réhabiliter ? Le dilemme moral du film est là et tous les autres personnages, en dehors de leur aide à la progression du récit, sont là pour illustrer un des problèmes soulevés par cette question.
De plus, pour une fois le héros a vraiment un passé noir qui ressort à maintes reprises par le biais de certaines de ses actions mais surtout par celle de son alter ego.
Le film doit, malgré son originalité et sa profondeur, passer par quelques conventions liées au genre, dont le personnage totalement artificiel et décalé de Rock Hudson qui est présent à l'évidence plus pour servir la carrière du jeune acteur que pour servir le film lui-même. Mais cette pratique était monnaie courante dans le système hollywoodien de l'époque. Le film permet néanmoins au genre d'atteindre l'age adulte et limite au maximum les situations convenues et les réactions téléphonées.
Si certaines scènes pourront paraître datées et clichés à certains spectateurs, il faut garder à l'esprit que sont les films de A. Mann qui ont posé les bases du Western classique des années 50 et que par conséquent, ils ont été recopiés et imités par une quantité incroyable d'autres films du genre. Mann sait filmer la nature comme personne et surtout la place toujours au coeur du film en faisant un personnage à part entière.
Un film que nous vous conseillons donc vivement, ne serait-ce que pour découvrir un des Westerns les plus purs jamais tournés, en équilibre entre le cynisme et la déconstruction des années 60 et l'aspect davantage naïf et manichéen des années 40. Vous serez captivés de bout en bout, et le sort et l'évolution du caractère du héros (admirablement interprêté par un James Stewart à son meilleur) vous importera vraiment du fait de son épaisseur psychologique et du réalisme de son traitement.
Stefan
Le scénario de Borden Chase est remarquable de subtilité et de clacissisme assumé. McLyntock et Cole sont les deux faces d'un même personnage et pour une fois l'ambiguité est vraiment de mise quant à la moralité des héros. McLyntock est à l'évidence un homme redoutable (il repousse les Indiens et mate sauvagement la rebellion de ses employés) qui a décidé de faire table rase de son passé pour devenir fermier, alors que Cole vit toujours de ses talents de tireur tout en donnant l'impression d'être honnête.
Tout le film tourne autour de ce ballet que les deux hommes vont effectuer ensemble entre haine et camaraderie, confiance et méfiance. La question posée par le film est la suivante : un homme au passé trouble et violent peut-il profondément changer et se réhabiliter ? Le dilemme moral du film est là et tous les autres personnages, en dehors de leur aide à la progression du récit, sont là pour illustrer un des problèmes soulevés par cette question.
De plus, pour une fois le héros a vraiment un passé noir qui ressort à maintes reprises par le biais de certaines de ses actions mais surtout par celle de son alter ego.
Le film doit, malgré son originalité et sa profondeur, passer par quelques conventions liées au genre, dont le personnage totalement artificiel et décalé de Rock Hudson qui est présent à l'évidence plus pour servir la carrière du jeune acteur que pour servir le film lui-même. Mais cette pratique était monnaie courante dans le système hollywoodien de l'époque. Le film permet néanmoins au genre d'atteindre l'age adulte et limite au maximum les situations convenues et les réactions téléphonées.
Si certaines scènes pourront paraître datées et clichés à certains spectateurs, il faut garder à l'esprit que sont les films de A. Mann qui ont posé les bases du Western classique des années 50 et que par conséquent, ils ont été recopiés et imités par une quantité incroyable d'autres films du genre. Mann sait filmer la nature comme personne et surtout la place toujours au coeur du film en faisant un personnage à part entière.
Un film que nous vous conseillons donc vivement, ne serait-ce que pour découvrir un des Westerns les plus purs jamais tournés, en équilibre entre le cynisme et la déconstruction des années 60 et l'aspect davantage naïf et manichéen des années 40. Vous serez captivés de bout en bout, et le sort et l'évolution du caractère du héros (admirablement interprêté par un James Stewart à son meilleur) vous importera vraiment du fait de son épaisseur psychologique et du réalisme de son traitement.
Stefan
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Re: Les Affameurs (Bend of the River) 1951
pas le temps de développer, mais perso j'ai bien aimé. Je l'ai trouvé très classique, mais bien foutu, et comme d'autres qui se sont exprimé avant moi, je ne me suis pas vraiment ennuyé.Cole Armin a écrit :Je n'ai pas trop aimé ce western de Anthony Mann considéré par beaucoup comme l'un de ses meilleurs. Mais qu'en pensez-vous?
Qu'est-ce que tu n'as pas aimé, Cole ?
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Re: Les Affameurs (Bend of the River) 1951
Je ne me rapelle pas beaucoup, il faudrait que je le revoit.
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Walter Brennan dans La Rivière rouge
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J'ai récemment revu ce western qui m'a laissé une bien meilleure impression qu'à la première vision.
James Stewart est très inspiré. J'avais oublié la présence de la belle Julie Adams. Arthur Kennedy est plus à l'aise que Rock Hudson.
J'ai aussi aimé les beaux paysages, même si la présence de stock shots est assez étonnante pour un film de ce budget.
Un bon divertissement!
Des 4 westerns Anthony Mann - James Stewart que j'ai vu pour l'instant, je place celui-ci dans les 2 meilleurs avec L'Homme de la plaine.
James Stewart est très inspiré. J'avais oublié la présence de la belle Julie Adams. Arthur Kennedy est plus à l'aise que Rock Hudson.
J'ai aussi aimé les beaux paysages, même si la présence de stock shots est assez étonnante pour un film de ce budget.
Un bon divertissement!
Des 4 westerns Anthony Mann - James Stewart que j'ai vu pour l'instant, je place celui-ci dans les 2 meilleurs avec L'Homme de la plaine.
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Je viens de me le regarder (et oui héhé j'avais pas cours aujourd'hui ).
Et bien très bon western,mon premier Mann,et je dois dire que j'ai beaucoup aimé.
D'abord James Stewart toujours fabuleux (un de mes acteurs favoris! si je puis dire qu'il occupe la première place de mon classement ).La réalisation est bonne,les paysages sont magnifiques et la nostalgie de l'Ouest est très présente.
Bref, 8.5/10.
Merci Mr. Mann !
Et bien très bon western,mon premier Mann,et je dois dire que j'ai beaucoup aimé.
D'abord James Stewart toujours fabuleux (un de mes acteurs favoris! si je puis dire qu'il occupe la première place de mon classement ).La réalisation est bonne,les paysages sont magnifiques et la nostalgie de l'Ouest est très présente.
Bref, 8.5/10.
Merci Mr. Mann !
Merci Mr. Mann TRES JUSTE BREETON
Voici une vieille fiche télé
Voici une vieille fiche télé
PARTI VERS D'AUTRES ESPACES
http://western-mood.blogspot.fr/
http://western-mood.blogspot.fr/
Ha, un superbe western. De l'action, des paysages, de la psychologie. Contrairement à d'autres films du duo Mann/Stewart que j'ai pu voir, celui-ci ne présente pas un homme rongé par le doute et qui prendra la bonne décision en cours de film. Ici, McLintock sait ce qu'il fait dès le début, mais il est confronté à Cole qui est le tentateur en quelque sorte, sous ses airs honnêtes.
Le dénouement, avec Stewart transformé en espèce de Terminator indestructible et ayant le don d'ubiquité est formidable! Quel pied de lire la nervosité et la crainte dans les yeux des baddies
Le dénouement, avec Stewart transformé en espèce de Terminator indestructible et ayant le don d'ubiquité est formidable! Quel pied de lire la nervosité et la crainte dans les yeux des baddies
- John Mallory
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Superbe western, riche en action et tourné au milieu de splendides paysages. Décidément, Anthony Mann savait y faire, pour nous sortir de véritables bijoux.
James Stewart, à travers son personnage hanté par son passé ténébreux, est très semblable au Link Jones incarné par Gary Cooper, que Mann développera dans L'homme de l'Ouest. Il cherche à fuire son passé de bandit, mais sa rencontre avec un autre individu au passé chargé (Arthur Kennedy) et les confrontations avec les Indiens ou les "affameurs" liés aux chercheurs d'or vont le faire ressurgir, pour le combattre et trouver la voie de la rédemption.
Le personnage interprété par Rock Hudson ne sert vraiment pas à grand chose, véritable opportuniste qui change de camp comme de chemise tout au long du film, se rangeant systématiquement derrière le plus fort de manière quasi naturelle.
J'ai particulièrement adoré la séquence de l'affrontement avec les Indiens au début du film. Une véritable partie de cache-cache nocturne dans les sous-bois, avec des ennemis invisibles qui communiquent entre eux par des cris d'oiseaux. Ambiance garantie. cool
On ne s'ennuie vraiment pas un seul instant devant ce magnifique western. Il ne me reste dorénavant plus que Winchester 73 du duo Mann/Stewart à découvrir, mais pour le moment je suis bien emprunté si je devais faire un classement de ces films, tant ils sont tous excellents.
James Stewart, à travers son personnage hanté par son passé ténébreux, est très semblable au Link Jones incarné par Gary Cooper, que Mann développera dans L'homme de l'Ouest. Il cherche à fuire son passé de bandit, mais sa rencontre avec un autre individu au passé chargé (Arthur Kennedy) et les confrontations avec les Indiens ou les "affameurs" liés aux chercheurs d'or vont le faire ressurgir, pour le combattre et trouver la voie de la rédemption.
Le personnage interprété par Rock Hudson ne sert vraiment pas à grand chose, véritable opportuniste qui change de camp comme de chemise tout au long du film, se rangeant systématiquement derrière le plus fort de manière quasi naturelle.
J'ai particulièrement adoré la séquence de l'affrontement avec les Indiens au début du film. Une véritable partie de cache-cache nocturne dans les sous-bois, avec des ennemis invisibles qui communiquent entre eux par des cris d'oiseaux. Ambiance garantie. cool
On ne s'ennuie vraiment pas un seul instant devant ce magnifique western. Il ne me reste dorénavant plus que Winchester 73 du duo Mann/Stewart à découvrir, mais pour le moment je suis bien emprunté si je devais faire un classement de ces films, tant ils sont tous excellents.